Alors que le développement d'autres modes de transport semblait vouer le train à un déclin irréversible, la révolution de la grande vitesse a permis l'extension du réseau ferré mondial : transporter les voyageurs dans des trains plus confortables, plus sûrs, et surtout plus rapides est aujourd'hui un enjeu majeur du ferroviaire.
Née au Japon dans les années 1960, la grande vitesse ferroviaire, symbole de modernité et de sécurité, n’a cessé de se développer. La France s’est illustrée dans ce domaine dès les années 1980, et détient toujours le record du monde de vitesse sur rail avec 574,8 km/h établi par un TGV il y a 14 ans. Une fabuleuse aventure humaine, scientifique et technique qui comprend la construction et le tracé des lignes, l’installation et l’entretien des voies, l’équipement et l’alimentation des rames.
Après une brève introduction au monde de la grande vitesse ferroviaire, l'exposition invite à comprendre les principaux défis techniques qu'ont eu à relever les ingénieurs pour battre des records de vitesse et réduire les temps de trajet. 
Défi 1 : Déplacer un train de 400 T à 320 km/h
Pour rouler à 320 km/h, il faut limiter les frottements sur les rails. Un dispositif permet de comparer la surface de contact entre un pneu sur une route et une roue sur un rail. Un autre enjeu est de ne pas dérailler dans les virages. Des modèles réduits offrent de suivre la trajectoire des petits trains lancés sur des voies plus ou moins courbées, pour tester l’effet centrifuge. Bogie, pantographe, aérodynamisme… des vidéos et des animations font découvrir les éléments d’une rame de TGV qui lui permettent de relever le défi de la grande vitesse.
Défi 2 : Tracer et construire une Ligne de Grande Vitesse
Pour faire circuler les TGV sur des Lignes à Grande Vitesse (LGV) à 320 km/h, il faut concevoir et aménager des voies spécifiques. Tout doit être dimensionné pour supporter des contraintes liées à la grande vitesse. Une maquette dévoile les dessous de la voie : rails, traverses, ballast…  Un bac à sable « intelligent » permet de terrasser le terrain pour faire passer le TGV. Un serious game montre les différentes étapes de construction d’une LGV. Des lunettes de réalité intégrées à un casque offrent une visite de chantier à 360°. 
Défi 3 : Faire circuler des trains à grande vitesse en toute sécurité
Assurer la sécurité des voyageurs à 320 km/h nécessite un personnel formé et des dispositifs de contrôle sophistiqués à bord des trains et sur les voies.
Une maquette présente l’IRIS 320, véritable rame laboratoire unique au monde. Elle circule à grande vitesse sur les 3 600 km de LGV en France pour les contrôler grâce à ses 150 capteurs et ses 20 caméras ! A l’aide d’un dispositif innovant alliant une table numérique et des lunettes 3D les visiteurs vérifient l’état de fonctionnement d’une rame de TGV.
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L'exposition a été réalisée avec l'Espace des Sciences de Rennes et présentée à la Cité des sciences et de l'industrie de février à Août 2019.
http://www.cite-sciences.fr/fr/au-programme/expos-temporaires/grande-vitesse-ferroviaire/lexposition/
Mission réalisée :
Recherche et synthèse documentaire, définition du parcours de visite, étude des moyens de médiation et des ambiances scénographiques. Rédaction des textes des panneaux.
Design et graphisme : Bernard Dagan
Crédit vidéo : Espace des sciences
Crédit photo : Erwan Miloux / Le Télégramme

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